Je veux faire peur et écrire comme Stephen King

Je suis partie jeudi soir en montagne.

Pour y passer la nuit.

C’était mon premier camping sauvage, si j’excepte les vacances de Pâques qu’on passait en famille, à la toute fin des années 70 et au tout début des années 80, en Camargue.

J’étais petite et j’adorais ça. C’était magique. On était 2 familles amies, et je songe à nos pauvres parents pour qui ça devait être beaucoup moins drôle que pour nous, les gamins qui passions nos journées sur le sable, dans la mer ou à l’abri de la tente. Il y avait une grande tente familiale, les petites pour dormir, et puis la grande table où on mangeait tous ensemble, dehors. Il y avait aussi la douche artisanale : un bidon d’eau que les parents nous versaient dessus. Et puis le coin WC, au loin, fabriqué en bois au-dessus d’un trou assez profond. Ah, les réveils le matin avec le « frrr frrrr frrrr » des chevaux !

Donc mis à part ces souvenirs d’enfance, rien. Et je rêvais de dormir en montagne. Pas dans un refuge, mais bien sous les étoiles.

J’appréhendais un peu, aussi, il faut bien le dire.

Car je remarque combien on peut être formatés depuis notre naissance dans notre société sédentaire : nos murs nous rassurent et dormir dehors, pour la plupart des gens, est inquiétant pour ne pas dire effrayant.

J’en fais partie.

Je n’aurais pas dormi en forêt toutefois. Mais en montagne, dans les hauteurs, l’air pur, ça c’est top ! Je ne suis pas une montagnarde pour rien.

Donc hop ! c’était parti, hop ! on installe la tente (tente ouverte et installée en 2 secondes, vous connaissez ?), hop ! on met quand même les piquets pour la fixer car c’était très venteux.

D’ailleurs, le vent qui soufflait régulièrement en rafales m’a empêchée de dormir. Ça secouait la tente, et je me réveillais (si le demi-sommeil où je me trouvais peut être qualifié de sommeil) à chaque grosse rafale ! Il n’y a qu’au petit jour, quand ça s’est calmé, que j’ai pu dormir quelques heures.

Pourquoi je vous parle de tout ça ?

Un cri dans la nuit

Hommage, en passant, au Maître du Suspense, Mary Higgins Clark 😉

Parce que durant la nuit, j’ai eu une frayeur.

Sans fondement, je vous rassure.

Je commençais à m’endormir, il devait être 1h du matin.

Soudain, la chienne émet un grondement.

Et une voix sort du sac de couchage à côté : « Y a du bruit ! »

Mon cœur s’est mis à battre la chamade. C’était idiot, car il n’y a personne en montagne en pleine nuit, mais immédiatement, j’ai pensé que c’était quelqu’un qui rôdait autour de la tente. Peut-être parce que je sortais du sommeil et que la nuit, tout semble plus angoissant. Surtout avec le vent qui souffle fort.

Fausse alerte, ce n’était qu’un sanglier qui n’a pas dû passer loin et allait fourrager un peu plus bas dans la plaine. On a entendu son ronflement semblable à un cochon. De toute façon, on sait que les animaux ne nous feront rien, ils ont bien trop peur des humains.

Mais du coup, j’étais réveillée et plein d’idées noires m’assaillaient.

Je suis allée dehors, c’était impressionnant, c’était beau,  la nuit claire avec la lune ronde, cachée par les nuages. Et le vent qui faisait son chant dans les arbres et courait sur la plaine. Rien d’autre. Moi et la nature.

Un paysage un peu apocalyptique, si l’on pousse un peu. Idéal pour une imagination débordante, le syndrome de l’écrivain, n’est-ce pas, mes amis écrivains ?

Du coup, je suis restée dans cet état second, assez effrayée au point de sentir, durant quelques secondes, une peur infondée faire se hérisser mon échine au bruit du vent qui claque sur la toile.

Puis, tout s’est calmé dans ma tête, et je n’ai plus eu peur, même si je ne dormais plus vraiment. J’attendais l’aube avec impatience, autant pour chasser la nuit que pour pouvoir admirer le lever du jour.

 

Je veux faire peur et écrire comme Stephen King
Copyright 2015 – Marjorie Loup

Comment créer un texte effrayant ?

Ce petit épisode, qui ne s’est pas avéré sanglant mais terminé en séance de petit cochon rose en jupette à dentelles, m’a fait réfléchir sur l’écriture de romans d’horreur, ou d’épouvante, ou même de suspense. Les trois se mêlant souvent.

Qu’est-ce qui donne à un texte son côté effrayant ? Comment rendre une lecture effrayante ?

J’aimerais me pencher sur cet aspect. En tant que lecteur, on n’analyse pas l’écriture d’un livre d’horreur. Mais en tant qu’auteur, il nous faut décortiquer le texte, sa construction. Car il n’est assurément pas écrit de la même manière qu’un roman historique.

Ce sont des ficelles différentes. Subtiles, mais différentes.

Ah, que le métier d’écrivain est passionnant !

Je ne vais pas écrire le remake de Jérusalem : Menace des Zombies Musulmans sur les Morts-Vivants Juifs.

Mais me connaissant, je suis sûre qu’un jour, je me dirai : « Je veux faire peur et écrire comme Stephen King ! »

Ça, je kifferais bien ! Mais comment faire pour me transformer en Maître de l’Horreur et écrire le best-seller dans le vent, qui sera intitulé « Panique en Montagne » ou tiens, mieux encore : « Histoire de la Tente Démoniaque » ?

Si je me fie à ce que je sais de la Méthode Godefroy (merci à son créateur Fred Godefroy, grâce à qui j’ai remanié mon roman en cours et appris des centaines de choses et noué des liens avec les copains écrivains), il faut créer des gouffres dans l’imaginaire.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Un gouffre dans l’imaginaire est une technique d’écriture qui peut être utilisée pour toute fiction.

Mais pour créer du suspense, c’est incontournable.

Comment ça marche ?

Il faut en dire le moins possible. Le manque d’informations (volontaire, vous l’avez compris) crée le suspense.

Le lecteur ou l’enfant qui écoute une histoire, vous, moi, tous nous fonctionnons de la même manière : on anticipe énormément. Alors imaginez l’effet avec une information incomplète… Vous gardez votre réponse pour plus tard, bien plus tard dans le livre. Le lecteur n’aura pas oublié, rassurez-vous, car il n’aime pas les parenthèses qui restent ouvertes (voir à ce sujet le super article de mon amie écrivain Marjorie Moulineuf).

Vous avez donc fait naître des questions. Sans les poser, c’est ça qui est subtil.

Et vous avez créé un gouffre dans l’imaginaire de votre lecteur. Juste en ayant posé une information, quelque part dans votre Histoire. Puis un peu plus loin, la suite de cette information.

C’est l’Art de la Répétition. Vous distillez l’information. Vous créez l’Attente.

Mais toujours d’un point de vue différent. Il ne faut pas répéter exactement la même info. Simplement de façon différente à chaque fois. Par un autre Protagoniste, ou d’un autre angle par exemple.

« Bon, c’est bien joli tout ça, mais si je veux écrire comme Stephen King ? »

Oui, si vraiment je veux faire peur et écrire comme Stephen King, parce qu’on le sait, Stephen King est le Maître de l’Horreur et du Suspense, je crée des gouffres dans l’imaginaire, et c’est tout ?

Non, pour créer vraiment de l’Horreur, même sans écrire comme Stephen King, il faut des ingrédients particuliers ajoutés à ces techniques.

Bon, déjà, sachez qu’il existe différentes horreurs : la terreur psychologique (peut-être de loin la plus effrayante) se distingue d’une histoire de loup-garou, de possession démoniaque, d’une invasion de robots fous ou d’une description détaillée d’une torture, par exemple.

Stephen King dit qu’il part d’une situation dramatique et qu’ensuite, il interroge les réactions de chaque Protagoniste. Sans connaître le dénouement à l’avance. Ce qui signifie : pas de construction détaillée et analytique de l’intrigue.

Cas pratique : ok, je fais un petit essai, là-en-direct-devant-vous-sans-filet :

Enfin, notre tente est installée. Line, ma meilleure amie, que j’ai entraînée dans cette aventure un peu malgré elle, est déjà allongée sur son sac de couchage rose bonbon. Elle a tenu absolument à en avoir un de cette couleur et ça a été toute une épopée pour le dénicher ! Pas moins de trente-sept magasins et sites internet. J’ai cru que j’allais la tuer.

Mais elle l’a trouvé. Il a bien un peu de noir avec, mais c’est-pas-grave m’a-t-elle assuré, ravie.

On a passé une super soirée, feu qui crépite, nuit claire de pleine lune, souvenirs d’enfance, mais là, impossible de fermer l’œil. J’entends plein de bruits bizarres autour de notre tente. J’ai beau me dire que ce sont des animaux, je suis tétanisée. Line s’est endormie, j’entends sa respiration régulière.

Je commence à sentir mon corps partir pour le sommeil, déjà je ne peux plus bouger, complètement détendue, quand soudain, une branche craque juste à côté. Je sursaute, le cœur prêt à exploser, et ouvre les yeux. Mais je ne bouge pas. Je sens de la sueur glacer mon dos. De longues minutes s’écoulent. Enfin c’est ce qu’il me semble. Je n’ai pas bougé d’un cil, lorsque je distingue à travers la toile une ombre passer fugitivement. Je ne peux même pas crier. Tous mes sens sont en alerte. Je crois que je vais mourir de peur.

Jusqu’au petit matin, j’aurai joué au gardien vigilant (et plutôt mort que vif). Rien d’autre n’a rôdé autour de la tente. Line se réveille, les traits reposés la veinarde. Elle a le culot de me demander pourquoi j’ai cette tête de déterrée.

— J’ai entendu un bruit bizarre, et j’ai vu une ombre, cette nuit.

— Mais quelle poule mouillée tu me fais, là ! se moque-t-elle. Et dire que c’est toi qui m’as entraînée ici ! Allez, je vais faire le café, viens prendre l’air.

Et tandis que Line va fureter pour ramener du petit bois, je remarque la trace de pas sur la terre meuble, juste à côté de la tente.

Bon, ce n’est qu’un petit essai, je suis bien loin d’écrire du King lol. Sur un si petit texte, je n’ai pas pu mettre en application ce que j’ai appris et placer un gouffre dans l’imagination. Enfin si, c’est « la trace de pas ». Mais vu qu’il n’y a pas de suite à ce texte, on ne remarque pas forcément que c’est un gouffre.

Enfin j’ai écrit de façon à ce qu’on comprenne que cette histoire est une histoire qui fait peur.

Bon, si ça se trouve, la prochaine fois que j’irai en rando, je vais me mettre à imaginer que mes pompes me permettent de franchir sept lieues. Et pour un peu, je sèmerai des petits cailloux pour retrouver mon chemin dans la forêt.

17 réflexions au sujet de « Je veux faire peur et écrire comme Stephen King »

  1. Bonjour Marjorie,

    Votre nouveau texte confirme (s’il en était besoin) votre talent. Je ne sais pas s’il y a du King dans l’air (je ne connais Stephen King que par quelques films) mais en tout cas, il y a de la « structure ». Du « battement de coeur ». Et un beau savoir-faire qui promet…

    A quand la publication d’un roman ?

    Bonne journée,
    Pierrick

    1. Bonjour Pierrick,
      Je vous remercie 🙂
      Non, il n’y a pas de King dans l’air, je plaisantais car c’est un maître en la matière.
      Si j’ai la promesse du savoir-faire, j’en suis ravie 🙂
      Mon roman sur Jérusalem est en cours d’écriture.
      Sinon, j’ai publié sur Amazon (papier et numérique) un roman Fantasy intitulé « Ensorcelé – Pour l’amour d’une reine » 😉

  2. Hello Marjorie, je passe là par hasard… et ton article réveille une vieille ballade au sommet du Môle avec un vieux copain Gérard et un 3e laron dont je ne suis plus sûr! Nous devions bien avoir 15 ou 16 ans et avions décidé de passer le nuit à la belle étoile, mais sans tente, juste des sacs de couchage… sauf que le temps a viré et qu’un bel orage nous avait obligés à trouver un repli dans la seule ferme d’un berger de l’époque pas très heureux d’être réveillé vers 2 heures du matin… Nous avions eu droit à sa grange, à la paille et au foin, dans laquelle nous avions trouvé un paquet vide de Gitanes transformé en « de Gaulle » animé qui nous avait bien fait rire!

    1. Coucou Jean-Noël !
      Ah ah géniale ton histoire !!
      Elle mériterait d’être intégrée dans une fiction 😉
      Pour de l’aventure, c’est de l’aventure ! Dormir sous une tente, malgré tout abrité, ou dormir dehors, sans protection, il y a une différence ! Alors si l’orage s’en mêle… ^^
      Merci pour ton témoignage 🙂

  3. Bravo, Marjorie! Quel beau texte frissonnant. Peut-être aurais-tu pu en faire profiter ton amie en la réveillant au moment où elle est profondément endormie. Il faut partager les meilleurs moments de peurs ancestrales.
    Je connais mal Stephen King, mais peut-être vais-je m’y mettre. Ainsi pourrais-je comparer ta prose et la sienne… un jour où tu le concurrenceras.
    Bravo pour cette mise en bouche.
    Euh, je te conseille la forêt ou les vieilles ruines ou, simplement les immeubles abandonnés en cours de construction. J’ai vécu ça et ça provoque des nuits effrayantes.

    1. Merci Armand ! C’est vrai que j’aurais pu être très sadique, eh eh, et réveiller mon amie qui, après tout, dormait du sommeil du juste, c’est pas juste tiens !
      Si tu découvres Stephen King, tu risques d’aimer, mais il a des styles de livres et donc d’histoires, d’horreur, de suspense, très différents. Ne commence surtout pas par la série « Ça » (oui c’est vraiment le titre), c’est très traumatisant. Je te conseille un livre que j’adore : « Marche ou Crève » (sous son pseudo Richard Bachman) qui est plutôt une anticipation noire de l’avenir de notre civilisation. Sinon, très effrayant, très fort : « La peau sur les os ».
      Tu n’auras aucun mal à comparer sa prose et la mienne qui, en la matière, ne lui arrive même pas à la cheville ^^
      Wouuh ! Tu as vécu de folles nuitées dans des ruines et tout ça ? Bravo ! Je ne sais pas si je pourrais. Ça me fait penser à l’Urbex, tu sais, l’exploration urbaine, assez récente : la visite de lieux abandonnés ou non mais interdits au public. Ça me fait fantasmer !

  4. Créer la peur chez le lecteur, c’est tout un défi !
    Au cinéma ou à la télé, anciennement à la radio, il y a la musique et le son qui font beaucoup !
    A l’écrit seulement, pas facile 😉
    Tu m’as plus impliquée dans ton récit du début de ton article que dans ta performance nommée « cas pratique »,
    ça tient à quoi ?
    Je ne saurais te le dire de façon précise, mais à part les sons imaginés du vent et des bruits de la nature la nuit, c’est aussi la voix, sortie du sac de couchage : « Y’a du bruit ! »

    Comment générer des émotions aux tripes du lecteur ? C’est très physique comme sensation 😉

    1. Oui, Nathalie, créer la peur est vraiment tout un art en écriture !
      Il y a le rythme des phrases, le choix des mots, la subtilité des non-dits, des allusions, la construction des chapitres. Tout ces outils à notre disposition pour faire ressentir la peur rien qu’à l’écrit ! Pas évident tu as raison.
      Je pense que si tu t’es sentie davantage impliquée dans mon récit au début, c’est tout simplement parce que j’ai raconté directement un fait réel. Le lecteur y était plongé tout de suite, il ne manquait qu’ « il était une fois ». Alors que mon cas pratique a été annoncé et d’emblée, était factice ^^ Donc ça me semble logique, merci de ton retour 🙂

  5. En effet, je m’aperçois que depuis que nous avons suivi la méthode, on a tendance à voir les expériences de nos vies de façon différente… L’exemple de ton camping est tout à fait pertinent, pour le coup.

    Le plus effrayant serait d’y aller seul(e). Une idée tiens avant la fin de l’été ^^

    1. C’est vrai, Seb, avec la Méthode Godefroy et ses techniques d’écriture, on s’ouvre à plein d’horizons !
      Oui, je t’avoue qu’y aller seule… euh…. ce serait bien différent. C’est psychique mais bon. Non non, je ne le ferai pas :s ^^

  6. Mais Quetchouaaaaa !!! (pour ne pas faire de pub, hein !) Moi aussi, j’en veux une comme ça ! « Y a du bruit dehors », j’aurai juré que la remarque venait de ton homme. Mais ensuite, tu nous dis que c’est Line. Bon, bah, autant pour moi.
    Continue, j’adore ce que tu écris (si tu oublies Jérusalem et ses religions). Oui, je sais, on te la déjà dit… Mais une petite piqûre de rappel ne te fera pas de mal…
    Comme quoi, tout le monde ou presque aime que l’on raconte des histoires ( pas l’Histoire)

    1. lol non pas de pub ^^
      Non, c’était pas Line mais bien le reflet de la réalité 😉
      Line, c’est ma fiction à la fin (si j’ai bien compris ton propos).
      Merci Jennifer 😀 Donc je ne parle pas de Jérusalem et des religions dans mon roman à ce sujet ? MDR
      Non je t’embête, je sais que tu parles de mon blog.
      Une petite piqûre comme celle-là, je veux bien !

  7. Excellent article Marjorie Loup ! Et en plus tu cites celui de l’autre Marjorie (Moulineuf) qui m’avait bien fait rire avec son histoire de parenthèses.

    Je me demande si ton article qui paraît aujourd’hui et la remarque de notre collègue Marjorie ne sont pas en partie provoqués par l’interview de Mickaël Koudero que nous avons entendue hier soir. Son thriller « Les Enfants de l’Erostrate » a semé en nous une envie nouvelle d’écrire un thriller. Pour moi aussi, je n’y coupe pas !

    Bravo en tous cas pour ton petit récit qui distille la peur. Les bruits de la nuit sont vraiment source de frayeur et j’ai encore le souvenir d’un camp d’ados où les moniteurs m’ont renvoyée au campement pour je ne sais plus quelle raison, et où j’ai vraiment connu la terreur tant les bruits étaient amplifiés dans le silence nocturne sans oublier ma peur de ne pas retrouver mon chemin. Parce que ceci se passait en pleine forêt !!!

    Une autre chose que j’ai beaucoup aimé Marjorie, c’est que tu nous parles de toi. Et c’est vrai que je préfère de loin ce que tu nous livres là sur ton enfance et ton présent (plutôt que l’histoire de Jérusalem et des religions !)

    http://danny-kada-auteure.com/soins-quantiques-keckecekoi

    1. Coucou Danny ! Merci pour ton appréciation 🙂
      Oui, peut-être est-ce l’effet de l’interview de Mickaël Koudero. Je crois de toute façon que nous sommes dans une ère où on peut se lancer pour écrire des Thrillers. Je suis en train de lire son roman « Les Enfants d’Erostrate » et c’est vrai que c’est hyper prenant ! Je lis en tant que lectrice et en tant qu’auteure et j’adore découvrir comment il construit son texte. C’est top !
      Par contre, je me demande où il est allé chercher ses idées, les indices, les raisons des crimes, etc.
      Oui, la nuit tout est faussé, amplifié, l’imagination a tôt fait d’augmenter tout ça !
      J’ai apprécié vous parler de moi 😉

  8. Coucou Marjorie
    Tu n’imagines pas comment ton article résonne en moi. d’ailleurs, je crois que c’est un signe. Après tant de mois, à écrire une comédie, j’ai dans l’idée d’écrire les prochains sous forme de pulp, dans l’horreur, enfin la terreur psychologique. ( pas le gore, j’aime pas cela)
    Tu as tellement raison, c’est vraiment une technique d’écriture à part, qui doit être pensée et anticipée encore plus. Seul l’auteur doit savoir ce qui va se passer ! Savant mélange pour distiller l’info disponible pour le lecteur et créer le gouffre comme tu dis !
    Avant la Méthode Godefroy, je me serais pas sentie capable de le tenter mais comme toi, je crois que cela me démange maintenant d’essayer ce genre.

    La nuit, dans la nature quel objet de tous les fantasmes ! j’adore ton texte qui instille le doute, la suspicion d’autant plus que j’y retrouve ta patte, ton humour malgré une situation stressante. Bravo !
    ( PS : merci d’avoir cité mon article, cela mon touche beaucoup cette attention )

    1. Wouahou ! Je suis tout excitée alors !! Y aurait-il un mouvement dans l’air pour écrire de l’Horreur ou un Thriller ?
      C’est vrai que la terreur psychologique, c’est le top, c’est très fort ! Moi non plus, je n’aime pas le gore. Je crois que nous penchons vers le psycho, à notre époque. Le genre « Massacre à la Tronçonneuse » c’est fini 😉
      Je pense qu’écrire un Thriller demande des compétences supplémentaires, car il faut vraiment ménager ses effets. Comme un super exercice de la Méthode !
      Merci pour mon texte, c’est que j’ai réussi mon effet, c’est l’essentiel 🙂

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