Le Triangle d’Or

Je ne vais pas vous parler de trésor, ni d’un mystère géographique, encore moins d’un bidule ésotérique (ceci dit, je n’ai rien contre les bidules ésotériques).

Alors de quoi s’agit-il ?

 

Le Triangle d'Or

 

 

Trois Protagonistes

Lorsque Daniel (pour voir qui est Daniel, c’est ici) m’a soumis le scénario de base, les protagonistes principaux étaient campés.

L’histoire tournait autour d’un amour entre deux jeunes hommes. Un amour interdit, puisqu’on est à Jérusalem, la ville des trois religions (tiens, un triangle !), la ville à l’histoire millénaire (et même multi-millénaire), la ville des conflits et, je pense, l’une des plus belles villes au monde.

Tarek, le Palestinien, et Ben, l’Israélien.

Deux jeunes hommes de presque 18 ans, pour qui les conflits sont un truc inutile, je dirais presque un truc démodé. D’ailleurs aucun des deux n’est croyant, ce qui facilite la non prise de parti. Chacun avec son point de vue essaie de rester objectif et n’adhère pas aux politiques décidées, d’un côté ou de l’autre. Si Ben ne pense pas que la situation va s’arranger un jour, Tarek est plus optimiste.

Déborah

Deb, pour les intimes.

On pourrait penser que Deb est une sorte d’Eve moderne, tentatrice (ce qui expliquerait le titre).

Mais non.

Déborah et les deux garçons forment un groupe d’amis très soudés. Ils vont dans le même lycée. Ils n’ont cure de ce qu’on pense d’eux.

Mais Deb, c’est encore plus que ça. Elle est comme le lien entre eux. Leur barrière aussi.

D’abord parce qu’elle est amoureuse de Tarek, ensuite parce qu’elle est la sœur de Ben. Sa sœur jumelle.

Tous trois forment donc un triangle d’or.

Et ce sont les trois Protagonistes principaux de l’intrigue.

Lorsque j’ai réalisé cela, j’ai changé la construction du début de mon roman.

Mais j’ai choisi comme principal des principaux, Tarek. Il est le seul Palestinien des trois, et il est celui dont sont amoureux le frère et la sœur.

La Préparation de roman

Alors bien sûr, avec trois protagonistes au lieu d’un seul, ça compliquait un peu la sauce.

Mais c’était d’autant plus riche et passionnant à construire.

J’ai remanié le début en consacrant un chapitre par personnage. Pour vous les présenter, à vous lecteur, pour que je fasse joujou avec eux tant qu’ils sont encore dans leur univers quotidien.

Parce que ça, mon cher lecteur, ma chère lectrice, vous devez le savoir, même sans le savoir : dès qu’on entre dans une histoire (conte, légende, roman, film, etc.), ça commence toujours par une vie normale, avant de sauter, en général bien malgré soi, dans l’Aventure.

Il me reste encore à tisser des fils pour complexifier l’intrigue et les relations entre mes trois Protagonistes.

Les connaissant, et comme ils ne sont pas différents de tous les héros de papier qui veulent très vite acquérir leur vraie existence, ils vont s’imposer à moi et je n’aurai plus qu’à m’incliner.

Au fil de l’écriture, ils vont me surprendre, c’est un fait inéluctable.

Même si je sais déjà comment se termine l’histoire pour chacun d’entre eux, puisque Daniel a décidé de leur sort. Ma préparation de roman est facilitée grâce à ce scénario de base.

Le High-concept du roman

Euh, c’est quoi cette chose ?

Un terme issu de ma formation en techniques d’écriture.

Il est très difficile à définir, mais une fois qu’on l’a, il représente l’âme de l’histoire, son essence.

C’est une idée commune, transformée en quelque chose d’unique et de percutant. L’idée qui rend une histoire unique et magnétique.

Voici mon High-Concept, à l’heure où je vous écris :

Une histoire d’amour interdite entre deux jeunes hommes à Jérusalem, Tarek le palestinien et Ben israélien. Ils devront faire face à leur famille et aux préjugés, mais pourront-ils aller jusqu’au bout de leur passion, traverser les périodes d’attentats, tout en épargnant ceux qu’ils aiment ?

J’ai aussi complété ceci avec un autre concept, que j’ai découvert grâce à Jérémie, auteur du blog Destination-Futur, que je remercie au passage.

Il s’agit du Tagline Pitch.

Vous savez, cette petite phrase assassine, ce slogan ajouté sur une affiche de film ?

Il n’est pas question de résumer l’histoire, mais bien d’éveiller la curiosité du lecteur ou du spectateur, de le surprendre.

Juste avec une phrase qui fait qu’on tuerait pour découvrir de quoi il s’agit ^^

Pour reprendre un des exemples de Jérémie, si on prend le célébrissime film « Alien, le 8e passager », le tagline pitch est : « Dans l’espace, personne ne vous entend crier ».

Percutant, non ?

Alors je me suis essayée à créer le mien pour mon roman.

Et ça donne ça :

Jusqu’où iriez-vous pour votre passion ?

Est-ce que ça vous parle ?

Je vous donne rendez-vous jeudi prochain !

Et n’oubliez pas, si vous voulez intégrer Marjoland et son visa en cadeau : une Nouvelle que j’ai écrite, inscrivez-vous dans le formulaire en haut à gauche.

 

13 réflexions au sujet de « Le Triangle d’Or »

  1. Hello Marjorie,

    Bravo pour le lancement de ce blog, ça s’annonce bien tout ça 🙂
    Je connaissais le principe du tagline pitch sans connaître le terme exact, merci pour l’info.

    Je ne suis pas forcément attiré par les histoires sentimentales en général, mais le fait que ce soit une histoire entre Israéliens et Palestiniens ajoute de l’intérêt pour moi. Assurément, ça ne va pas être facile pour les trois protagonistes.
    Tellement de temps que se conflit dure… je souhaite vraiment à ces deux peuples de réussir à vivre en paix un jour.

    C’est super de pouvoir suivre la naissance de ton roman, merci pour le partage.

    1. Hello Sandro,
      Ravie de te voir par ici, à ton tour 🙂
      Je te remercie, oui c’est une émotion intense que de lancer son blog, tu verras, d’autant plus que là c’est vraiment ma passion, et j’étais « attendue » lol par mes copains-copines écrivains.
      Le sentimental, quand on en parle, ça peut évoquer les Harlequin, alors que ça peut être de belles histoires profondes.
      En fait, j’essaie d’instiller dans mes romans plein d’autres choses à côté pour enrichir l’histoire : mystère, un peu d’historique (j’aime l’Histoire), et toujours de l’humour, des dialogues que je veux vivants pour être pris dans l’histoire facilement.
      Je suis ravie donc qu’a priori tu sois intéressé par cette histoire sentimentale spéciale.
      Oui, Jérusalem est une ville incroyable pour diverses raisons, et je rêve maintenant d’y aller.

  2. Bonjour Marjorie, super ton blog l’image de fond nous plonge de suite dans ton high concept. Je reviens sur ton Tagline Pitch. En publicité ça s’appelle une base-line, c’est une phrase qui accompagne une marque ou une annonce. Comme quoi le marketing est partout – c’est un besoin. De plus je trouve que le principe de Tagline Pitch, permet de rajouter de l’émotion et de la curiosité.

    Enjoy ! Bruno

    1. Coucou Bruno !
      Merci pour ton appréciation, avec ton talent et ton œil de graphiste, je suis d’autant plus ravie !
      J’ai la chance d’avoir choisi un thème qui permette ça, j’aime bien quand on a une jolie image de fond qui s’entrelace avec le bloc texte, sans le gêner ou l’envahir.
      J’ai bon espoir d’avoir réussi un mélange harmonieux texte image 🙂
      Merci pour la précision sur la base-line. C’est vrai que c’est du marketing (oui, les écrivains aujourd’hui sont aussi des marketeurs lol), ce qui dans son bon aspect signifie l’art de vendre.
      Tout à fait, le tagline pitch complète très bien le High-concept avec une note émotion et curiosité !

  3. Hello Marjorie,
    J’adore! ton style, Moi aussi je veux la clé de Marjoland. yes!yes!yes!
    allez! je vais refaire un petit tour

  4. super de chez super Marjorie !

    Je sens que je vais faire comme ta lectrice Marjorie qui veut prendre un visa pour Marjoriland. En vends-tu au fait ?

    je ne connaissais pas du tout le Tagline Pitch et je trouve ce concept très intéressant. Je viens de découvrir celui de mon roman grâce à toi et à Jérémie. Merci à toi et à lui.

    Danny de http://dannykadaauteure.com/

    1. Coucou Danny !
      Je suis super contente si tu as pu découvrir le tagline pitch, c’est vrai que c’est une technique de plus qui s’ajoute à notre escarcelle (ce mot m’est venu comme ça, aucune idée pourquoi car il est littéraire. Ah les méandres de la mémoire !)
      Je ne vends pas cette nouvelle, elle fait partie d’un recueil collectif qui lui, est vendu sur Amazon. J’espère que tu parles bien de ça, pour la vente :s

      1. Pppprrrrffft ! Il me semblait bien que je comprenais de travers :s
        Eh bien non, ce visa est offert 🙂
        Il suffit juste d’aimer Marjoland, et c’est tout !

  5. Hello Marjorie
    Je vais prendre un visa « indefinitly » pour Marjoland. je sens que je vais beaucoup m’y plaire 🙂
    J’aime beaucoup ton tagline pitch.
    Félicitations et merci de nous faire découvrir ton univers.

    1. Coucou Marjorie !
      Ta daaaaaa ! Tu es mon premier commentaire et je t’en remercie !
      Merci infiniment pour ton appréciation, j’ai un peu le trac de dévoiler ce qui est un peu moi 😉
      Bonne découverte de… ton visa 😉

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